J’ai beau être adepte de la course, mais je ne cours pas les rencontres d’un soir. Ou encore moins les jupons ! En d’autres mots, je ne suis pas chaud pour le dating life typique des gays. La plupart de mes amis ont une vie sexuelle actives et diversifiée. La mienne est plutôt morne en comparaison. J’ai de la difficulté à séparer l’acte de faire l’amour avec les sentiments. Je ne suis pas prude non plus, mais je suis incapable d’avoir de sexe avec un homme pour qui je n’éprouve aucun sentiment. Et pour moi, le désir physique ne compte pas comme un sentiment dans ce cas présent.
Alors je cours et je me tiens en forme les soirs plutôt que de sortir dans les bars et les night clubs de Rouen. À 32 ans, c’est bien mieux pour ma santé physique et mentale. Au passage, je me nomme Philippe. Je foule le bitume des rues avoisinantes de chez moi sur le Grand-Quevilly 76120 et du Petit aussi, sans traverses de ponts pour me rendre dans le feu de l’action du chef-lieu de la Seine-Maritime. Mon homme idéal préférerait lui aussi enfiler ses running pour courir plutôt que ses sneakers pour sortir un soir. Je suis même prêt à courir le matin si tu es plutôt matinal. J’espère trouver un homme qui a la même passion que moi ou du moins qui partage mon dédain pour la dating scene homosexuel moderne.
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